En tant que sophrologue libéral, il est facile de penser que mon quotidien se résume aux consultations individuelles ou aux ateliers collectifs. Cependant, une partie de mon travail repose sur une tâche parfois méconnue : la prospection.
Loin d’être un simple outil de marketing, la prospection est une démarche proactive pour aller à la rencontre de celles et ceux qui pourraient bénéficier de la sophrologie, souvent sans en être conscients. Elle est essentielle pour faire connaître notre métier et ouvrir des portes vers de nouveaux publics.
En ce début d’année scolaire, j’ai décidé de concentrer une grande partie de ma prospection sur les établissements scolaires. Ce choix n’est pas anodin. En parallèle de mon activité libérale, je suis également formatrice à l’ARES (Institut de formationspécialisé et reconnu dans les métiers de l'enseignement, de l'éducation et du secteur social). Cette double casquette me permet d’avoir une vision globale des enjeux de la santé mentale, en particulier chez les jeunes, et de constaterà quel point il est crucial d’intervenir tôt. La sophrologie peut jouer un rôle déterminant dans leur bien-être émotionnel, la gestion du stress et la construction de leur confiance en eux.
Pourquoi ai-je décidé de cibler les écoles, collèges, lycées ?
La santé mentale des jeunes en France est un sujet d’actualité préoccupant. De récentes publications soulignent une augmentation des troubles anxieux, des comportements dépressifs et des difficultés scolaires liés à la gestion des émotions. Les confinements successifs et les bouleversements liés à la pandémie de Covid-19 n’ont fait qu’aggraver une situation déjà fragile. Il est donc primordial d’intervenir en amont, au sein même des lieux d’éducation, pour accompagner ces jeunes dans leur quotidien.
Je vois cette démarche comme une continuité logique de mon travail avec les jeunes que je reçois en séance individuelle. Dans le cadre scolaire, la sophrologie peut apporter des outils concrets pour les aider à mieux appréhender leurs émotions, à retrouver un équilibre intérieur et à développer leur capacité de concentration. Les écoles sont également des lieux stratégiques pour promouvoir la prévention, sensibiliser à la santé mentale et offrir des solutions aux jeunes avant que les difficultés ne s’installent profondément.
Pourquoi cette prospection a-t-elle du sens ?
Prospecter n’est pas toujours facile, mais c’est une étape nécessaire pour faire avancer notre métier et pour offrir à chacun la possibilité d’expérimenter la sophrologie. Ce travail de prospection s'inscrit pleinement dans mes valeurs : celles d’apporter du bien-être et des solutions concrètes à ceux qui en ont besoin, en particulierdans cette période de reprise scolaire où le stress et l’anxiété sont souvent exacerbés.
Je reste convaincue que la sophrologie a toute sa place au sein des écoles. J’espère que cette démarche contribuera à sensibiliser un maximum d’acteurs du monde éducatif et permettrade créer des projets qui soutiendront le bien-être des jeunes à long terme.
Merci aux établissementsscolaires et aux équipes éducatives qui me font déjà confiance.